celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

jeudi, janvier 27, 2005

nuit et brouillard

Depuis une semaine, l'Holocauste est rappelée un peu partout. Ce matin, 7h02, à la radio, plus tard dans le journal. Auschwitz-Birkenau, Treblinka, Solibor, Chelmno... Malgré l'abondance des images, des récits, cette vague impression qu'on passe toujours à côté du sujet. Adler l'explique finalement assez bien, dans le Figaro: comment dire le Mal? sinon en passant par l'art.
Dans le NY Times aussi, un texte rappelle le double effroi face aux camps d'extermination: effroi devant les victimes, leur nombre; effroi devant le fait que ce sont d'autres êtres humains qui ont trouvé en eux les "ressources" pour imaginer et commettre le pire. Ce ne sont pas des tsunamis qui ont tué ici, mais bien des hommes.

Régulièrement, mes rêves les moins doux sont squattés par des uniformes nazis. Pourquoi? je me le demande toujours.