celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

mardi, juillet 12, 2005

baby blues

ai la fatigue mélancolique: c'est comme ça, y a pas à sortir de là. un aller-retour sur paris dans la journée, trois heures de sommeil: depuis hier, j'écope. dur, dur.

alors quand j'ai été serrer la pogne à Mr T, fraîchement débarqué, pas encore 48 heures au compteur, je devais être aussi vaseux que lui. ça me l'a rendu tout de suite sympathique. lui, petit être tout chaud, moi vaguement scotché par la chaleur.
pour les parents, le branle-bas de combat, l'agitation, un quotidien à redessiner, un rythme à trouver, le sommeil à chérir.

en y repensant, au moment où ça nous arrivera aussi à nous, ai eu un accès de panique: en serai-je encore capable de tout ça? de rajouter un peu de boxon là où il y en a déjà pas mal?

le soir, on a regardé le dvd de sideways. ça allait déjà mieux.