celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

vendredi, avril 08, 2005

funérailles

je ne vais pas en rajouter une couche. plein de monde l'a dit et écrit avant moi: le premier album de the arcade fire est une merveille. la plus belle chose à écouter qui soit arrivée ces derniers mois.
je ne vais donc pas m'étaler. mais,...
parce que, même après tout ce temps ce disque continue à m'obséder,
qu'il est intitulé "funeral",
et qu'aujourd'hui, cela tombe bien,
je me permettrai juste une petite liste de deux, trois détails qui me rendent cet album bouleversant

- les voix si calmes qui doublent les angoisses de win butler sur le deuxième couplet de "Neighborhood #1"
- régine chassagne qui appuie le refrain à la fin de "Neighborhood #2"
- la façon dont "une année sans lumière" rebondit à la fin, sans prévenir. magique
- le xylophone et le "we found the light" hurlé en choeur sur "neighborhood #3"
- la chute presque disco de "crown of love"
- la simplicité du texte de "in the backseat". en plein dans le mille.
- le mec que l'on entend sur cet enregistrement live s'écrier au milieu d'un morceau "holy shit!"



ps: en concert le 13/05 aux nuits du bota. paraît-il qu'il reste quelques places...