celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

mardi, avril 12, 2005

stoned

les stones, c'est une évidence. bien plus qu'un groupe de musique. cela paraît tellement énorme que finalement on n'en connaît pas grand-chose. pour ma part en tout cas. en fait, d'albums, je n'en ai même qu'un seul ("sticky fingers", réédité il y a quelques années en une version cd qui allait jusqu'à reprendre la braguette wharolienne). se taper une biographie sur le sujet n'était donc pas de trop. celle de françois bon est épatante.

j'arrive à mi-parcours (soit 500 pages déjà avalées). premier bilan et somme de choses qui ont pu épater un béotien comme moi:
- au départ, les stones n'étaient pas 5, mais bien six. le sixième, ian stewart (en haut, à droite sur la photo), jouait du piano avant que le manager andrew log oldham ne le vire pour délit de gueule trop banale. pas assez mauvais garçon, trop employé de bureau.
- le plus étonnant est que ian stewart, surnommé stu, a continué à accompagner le groupe jusqu'à sa mort le 12 décembre 1985, en tant que roadie, ou pianiste d'appoint. (avec cette question: à quoi ressemble une vie dans l'ombre d'un groupe aussi crucial que les stones?)
- le second single des stones, "i wanna be your man", a été écrit en quelques heures par lennon et mc cartney.
- c'est bien andrew loog oldham qui a refilé à un journaliste le titre-slogan: "laisseriez-vous votre fille épouser un rolling stones?" déjà le marketing infiltrait l'info...
- le leader à la base, c'est brian jones. fondateur du groupe, il demande toujours une enveloppe spéciale lors des concerts, à l'insu de ses camarades.
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