celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

lundi, février 28, 2005

l'interview

et hop, une semaine blanche... ce ne sera pas la dernière...

entretemps? voyons voir...

ai interviewé sandrine kiberlain. l'actrice sort un disque. interroger un groupe, un musicien, est finalement assez banal. ça n'épate plus grand-monde. dites que vous allez rencontrer une actrice et, tout de suite, l'enjeu est différent. soit.

l'interview est toujours un exercice bizarre où la personne angoissée n'est pas forcément celle qu'on pense. personnellement, la plupart du temps, je suis nerveux avant la rencontre. un peu comme avant un examen. sauf qh'habituellement, c'est davantage l'interrogé que l'interrogateur qui stresse.
seulement voilà, il y a souvent l'angoisse de:
- décevoir l'interviewé dont on apprécie le travail (ou d'être déçu)
- sortir après 15 minutes parce qu'on n'avait rien de plus à demander.
- sortir après 15 minutes parce que l'interviewé n'avait rien à dire.
- simplement passer à côté du sujet
- ...

généralement cela se passe bien.
ici aussi, au final. le stress attendu était même absent. jusqu'au dernier moment. il a suffi d'entrer dans la pièce pour que la boule monte. la pire des situations.
non pas angoisser. mais ne pas le voir venir, être pris par surprise. elle - jeans, pull noir en v -, était charmante, comme on peut se l'imaginer, assez fidèle à son image. et pourtant, l'angoisse n'est jamais retombée. du coup, je priais presque pour que ça se termine... un comble.

en sortant, pendant que je lui tournais le dos, elle a levé un pouce à l'attachée de presse. toujours ça de pris...



ps: je me demande si, en offrant une vue plongeante sur son décolleté, elle m'a vue rougir...