celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

lundi, juillet 31, 2006

le retour

on est en retard.
pour le dernier jour du camp, les parents sont attendus à 15h, pour goûter. il est 15h30, et on est toujours sur la route. p'tain, les ardennes, vielsalm, tout ça, c'est beau, mais c'est loin.
enfin, tout de même, on y arrive. le prince-héritier est là, avec son pull et son foulard. il court dans les bras de sa mère, se colle à elle. se rappelle au passage que"eh oui, c'est vrai, j'ai un nouveau petit frère", se penche sur le maxi cosy. puis il croise le visage de son autre frère qui, pudique, gêné, ne sait pas trop quoi faire, comment lui montrer qu'il lui a quand même drôlement manqué son grand frère, alors ils s'embrassent tous les deux maladroitement. j'aurais voulu filmé ça, cet amour fraternel un peu gauche.
et puis, enfin, c'est mon tour. je peux le prendre, le soulever, le serrer. il sent bon la fumée du feu de camp. pardon? oui, évidemment, il a encore grandi.

3 Comments:

At 8:33 PM, Blogger Gabbel said...

Tu as encore le droit de lui faire un bisou devant tous ses cop's ??
Profite ça va pas durer ;-)

 
At 6:26 PM, Blogger cellophane said...

à 6 ans, il a intérêt, sinon c'est pas des besos qu'il va recevoir, mais des claques, non mais

ps: très bizarre: l'autre jour, j'ai rêvé que j'assistais à ton mariage gabbel...

 
At 11:34 PM, Blogger Gabbel said...

Gné mon mariage ??? Oui je confirme c'était un rêve :-)

 

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