celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

lundi, octobre 02, 2006

0110

J'aime bien anvers. Peut être parce que je ne connais pas bien. Je ne sais pas pourquoi, cette ville me fait penser à new york
(si je sais pourquoi: à cause de la boerentoren qui me fait penser à un gratte-ciel des années 30, à cause de l'escaut qui me fait penser à l'hudson. Hier encore, je passais devant la vieille façade d'une caserne de pompier qui me rappelait celle qu'on voit dans le film des frères gédéon sur le 11/09)

Dimanche donc.
Bel après-midi. Plein de monde sur le Vlaamse/Waalse kaai et ses terrasses: de girlie girlies, des happy family...
Après le concert de Zita Swoon, une drache phénoménale. Les gouttes qui transpercent tout, avant de se transformer quelques minutes plus tard en grelons. Plus tard, dans un lavoir les gens font la file pour faire sécher leurs vêtements, les mecs torse nu, les filles en soutifs.

Je n'ai pas de montre: il doit être 21h15. La lune perce enfin les nuages. dEUS arrive sur scène. Et là, c'est déjà magnifique. Turnpike en ouverture, buddy! Turnpike! Le sample de Mingus. "no more loud music!".
Suit "Instant Street", et là, tout part en vrille. Ce morceau-là, c'est un monument, et ce soir, c'est même leur chef-d'oeuvre. Le morceau s'emballe, et dans la foule, les gens n'en reviennent pas. Ils hurlent, deviennent fous. C'est l'Iliade et l'Odyssée, Shakespeare et Dostoievski. Tension, accélération, dérapage. Holy shit! J'ai vu dEUS.

1 Comments:

At 11:25 AM, Blogger Olivier said...

Oui, là on sent que t'a aimé... c clair..

 

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