celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

vendredi, septembre 15, 2006

tourbillon

Entendus ces deux derniers jours, dans les couloirs de l'école:

"j'en ai marre, mon fils n'aura jamais d'ordre. regardez ce bordel dans son bureau, c'est à désespérer. il se contrefout de ce que je lui dis. il me rend dingue"

ou encore, ce matin même, cette mère, folle de rage:
"pauline, t'es vraiment chiante. quand t'es comme ça, j'ai envie de te casser la figure"

Comme du fonctionnement d'un couple, il ne faudrait jamais juger les parents. Cette mère qui pète les plombs, je l'ai toujours trouvée très sympa. J'aurais peut-être pu m'étonner de la violence de sa réaction. Mais en fait, même pas. Je la comprends. Dans l'hystérie du matin, il y a trop de choses en jeu, trop de tâches à accomplir, trop de relations avec lesquelles il faut jongler (celles avec les profs, avec les enfants, entre parents...) pour que tout cela se passe tout le temps dans le calme et la sérénité.
Se réveiller, les réveiller, se laver, les laver, s'habiller, les habiller, manger, préparer les picnic, les cartables, signer le journal de classe, glisser les sous de l'excursion, remplir le talon à remettre au titulaire, partir (souvent en trombes), saluer les uns, saluer les autres, poser une question au prof, conduire le grand en haut, raccompagner le petit en bas, prendre un peu de temps avec chacun...

on n'est pas impunément parent

2 Comments:

At 10:21 PM, Blogger Mr Charlier & Mme Gilles said...

Hé ! Tout est une question d'organisation non !?

1 Post par jour, c'est pas début janvier les bonnes résolutions ???

 
At 11:53 PM, Blogger cellophane said...

le problème justement, c'est que ce n'est pas (seulement) un problème d'organisation...

ps: formation à un nouveau système informatique toute la semaine: ça m'a changé les idées...

 

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