celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

lundi, mai 30, 2005

champagne

vendredi, ma mère a presté - à contrecoeur - son dernier jour de travail.
samedi, mes professeurs de 5e et 6e primaires ont vécu leur dernière fête d'école.
comment vit-on un basculement pareil?

(l'autre jour, elle m'a tout de même surpris, ma mère. après qu'elle ait raccroché le tablier, on lui a fait un petit discours, tout le monde était là. je pensais qu'elle allait ciller, peut-être pas verser une larme, mais être touchée, un peu bousculée. merde, ça faisait quand même 40 ans qu'elle bossait, dans un lieu où elle a même un moment habité! et puis, non, rien. j'ai même cru déceler un air de défiance, voire une certaine rage.)

1 Comments:

At 11:46 PM, Anonymous Anonyme said...

ma mère travaille depuis 35 ans dans la même boite et elle pleure après sa pré-pension depuis quelques années...alors oui, c'est bien de la rage que tu as vu...

... par contre samedi...joie, timidité et surtout étonnement (des mercis innombrables et sincères) ont brillés dans les yeux...

GBL

 

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