celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

vendredi, janvier 06, 2006

l'homme de la mancha negra


viens de voir un bout du dvd de la mano negra. suis maintenant devant un documentaire sur brel.
fan des uns, fasciné par l'autre.

pourtant il y a toujours ce petit truc qui me chipote chez ces artistes. comme si toute la force qu'ils ont dû mettre pour poursuivre leur rêve, tous les sacrifices qu'ils ont dû consentir, se transformaient en arrogance. cette sorte de complexe de supériorité insupportable.

5 Comments:

At 10:38 AM, Blogger Gabbel said...

Est-ce vraiment cette force ou les milliers de personne qui hurlent leur nom qui font naître cette arrogance ?
Maintenant ... Brel arrogant ... tu vas pas te faire que des amis ...

 
At 3:52 PM, Blogger cellophane said...

devenir artiste, vouloir en vivre, cela demande pas mal de culot. cela doit être angoissant de laisser un tas de choses derrière, bref changer de vie. du coup, j'ai l'impression que la plupart se sentent obligés de se justifier en permanence, quitte parfois à en faire trop, voire à devenir arrogant.
brel, j'aime vraiment bien. mais à revoir certaines de ses interviews, il est parfois franchement gavant.

 
At 6:47 PM, Blogger Gabbel said...

Mais est-ce qu'ils savent vraiment qu'ils devront laisser un tas de choses derrière eux ?
Je veux dire, est-ce qu’il s’en rendent réellement compte quand ils rêvent de gloire et de reconnaissance ...après tout quand tu aspires à mieux, à la célébrité, à l’argent bref à un futur doré et que tu rêves à ça, y’a rarement des trucs pourris, du genre oublier ta vie « d’avant »…
C'est vrai que c'est gavant quand ils se justifient mais d'un autre côté, quand ils ne le font pas, qu'ils font leur boulot, point barre ... on leur cherche noises … (cfr l'entrevue de Mylène Farmer sur TF1 dimanche passé) ... alors quoi ??
Moi je dis .. chante sous la douche et fait pas trop chier le voisin...

 
At 10:24 AM, Blogger cellophane said...

sociologiquement parlant, je suis pas certain qu'il ait été évident pour brel de quitter l'usine de carton de son père pour faire le zazou. j'imagine que des dens ont dû grincer.

 
At 9:04 PM, Blogger Gabbel said...

Put... t'es dur ...

 

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