celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

jeudi, octobre 12, 2006

0810

Lundi, retour à anvers. De l'ambiance, coco, de l'ambiance, qu'ils m'ont dit au journal.

- en sortant de la gare, croisé un musicien de zita swoon
- sur la grand place, une équipe de la vrt : "y aura rien aujourd'hui, y sont tous à l'intérieur en train de négocier"
- au QG du SP-A, un gars barbu, et deux filles, avec encore des étincelles dans les yeux.

- Et puis… est-ce que je le fais?... Une grande respiration, j'y vais, je rentre au VB. Je ne me rendais pas compte: c'est à quelques centaines de mètres du waalse kaai, là où avaient lieu une semaine avant les concerts 0110.
Secrétaire à l'accueil, la cinquantaine, toute souriante. "Déçue? Nooon, pourquoi déçue?". Arrive le responsable presse. Il débite son discours, n'en sors pas. Dans le couloir, le livreur reprend les fûts de bière vidés la veille.

En repartant, je repointe par la grand place, passe derrière, repique vers le meir. Là sur un coin, le café "de leeuw van vlaanderen". Je pousse le vice jusqu'au bout. Je rentre, on me dévisage, je m'annonce le plus fort possible: on rigole, mais le patron se prend la tête entre les mains, "pas de commentaires, on sait bien ce que vous en faites de toutes façons, ça nous retombe à chaque fois dessus". Finalement, un gars un peu plus émêché que les autres sort pour discuter dans la rue. Au bout de 1O minutes, je repars.
Je me retourne: là, 200 m plus loin, je vois le bout de la ruelle où Ndoye Yatassaye, 24 ans, et Luna Drowat, 2 ans, étaient abattues par Hans van Temsche, en mai dernier