celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

mercredi, janvier 24, 2007

metro music

dans le métro, à mérode, deux musicos tzigane/kosovar/albanais: le petit gros à l'accordéon, le petit mince avec une dent en moins au violon.

au milieu des fonctionnaires européens en loden, avec malette british class, ils ont commencé à jouer comme des fous, à toute berzingue. Fallait les voir rigoler du boucan qu'ils faisaient. Accélération, pizzicato, larsen, et hop c'est reparti, avec l'accordéon qui pompe, qui pompe.

m'ont foutu la banane, ces cons.

mercredi, janvier 10, 2007

mexico 86


regardé, à moitié abruti par un mal de crâne, un documentaire sur la coupe du monde 86 des djâp. On avait 12 ans, demi-finale, folie au pays. C'est évidemment plus que du foot. Comme un goût de paradis perdu.

mardi, janvier 09, 2007

bout de matin

le matin, c'est donc toujours un peu la course. Déposer le dragon chez la gardienne, vite, redémarrer pour pas arriver en retard à l'école, avec le landeau, le sac de bain, les cartables... Alors on galope.
Les petites jambes de Theo pressent le pas, accélèrent, essaient de suivre les foulées forcément plus grandes de son frère. Mais le régent ne dit jamais rien, ne râle pas.

Alors quand on est enfin au calme, dans sa classe, je m'assied, et je lui dit, quand même, que je me rends bien compte que ce doit pas être facile, et puis surtout que je suis hyper fier de lui, grand bonhomme de 5 ans. Pas de réaction. Il regarde ses potes jouer aux bagnoles. Je m'apprête à le laisser. C'est alors qu'il lache: "tu me fais presque pleurer". Et moi je suis estomaqué, le palpitant en mille morceaux.

lundi, janvier 01, 2007

rain

un peu de musique pour commencer l'année.
un peu de bop pour accompagner la dépression post-partum, le manque de sommeil, et la pluie qui tombe, qui tombe, qui tombe.
ce morceau donc, qui tourne en boucle, dans la voiture et dans ma tête: "rain" (1968), d'eddie gale , avec une voix féminine, guitare cheveux sec et folk du front d'abord; choeurs, double batterie, percus, cuivres orageux, et contrebasse perverse, ensuite.

(y a un extrait tout pourri ici)