celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

jeudi, juin 30, 2005

quizz

hier après-midi. city 2, rue neuve. un présentateur de publireportage de télé-bruxelles anime un jeu à l'occasion de la braderie.
question: quel est le dernier des pays africains par ordre alphabétique?
le djeune (20 ans tout de même à vue d'oeil) à training-casquette lève la main: - la zombie
- pardon?, insiste l'animateur
- la zombie!

...

lundi, juin 27, 2005

smile

à certains moments, il fait quand même peur sur scène brian wilson...


vendredi, juin 24, 2005

mythes

hier soir, ai été écouter françois bon, auteur de "rolling stones, une biographie", aux halles.

on ne se méfie jamais assez des légendes. on est d'accord. tous ces mythes, ces récits journalistiques qui à force d'être répétés ne sont jamais remis en cause... même annoncée sérieuse, la bio de françois bon, je l'ai donc souvent tenue à distance, tant les événements qu'il relatait pouvait sembler énormes.

hier soir, l'homme avait le verbe généreux. et un ibook aussi. et dedans des films. ça commence fort: un extrait du film pirate "cocksucker blues", avec une scène d'orgie dans l'avion du groupe.
autres images: les premiers concerts dans les années 60. l'émeute, le chaos sur scène, avec des flics qui tabassent les premiers rangs pour pas qu'ils n'envahissent encore plus la scène. et pendant ce temps-là, les stones qui continuent à jouer...
il est déjà tard, françois bon a dépassé son temps de parole de plus d'une heure. tout de même, pour conclure, un bout du documentaire "gimme shelter", avec le festival d'altamont, réponse stonienne à woodstock. en fait, une déroute totale qui s'achève par le meurtre d'un spectateur, Meredith Hunter, par des Hell's Angels (il faut les voir arriver, fendant la foule sur leur harley, un litron (de gin?) à la main). cette histoire dont j'ai entendu tellement parler, tout à coup, défile devant l'écran, presque exactement comme on l'avait imaginé, en plus glauque peut-être.

saisissant de voir que le mythe correspond en fait si précisément à la réalité.
saisissant de voir comme le trip sex, drugs and rock'n'roll a pu être autre chose qu'un gimmick marketing.

mardi, juin 21, 2005

psycho

grosse engueulade l'autre jour pour le prince héritier. chaleur, fatigue, longue journée: il n'en fallait pas plus.
j'entends parfois que ça gueule aussi au premier étage, et ça me rassure. un peu.

au deuxième, pris en sandwich, un autre couple. elle est enceinte. et j'imagine leur angoisse quand ils entendent que ça pète en-dessous et au-dessous d'eux...ah ah ah

lundi, juin 20, 2005

tiquetonne

à paris, dans le 2e, il y a une rue Tiquetonne.

(la plaque précise juste sa profession, au sieur Tiquetonne: "boulanger". est-ce possible ailleurs qu'en france, ce genre d'hommage?)


lundi, juin 13, 2005

pater familias

tiens, hier, c'était la fête des pères.

l'autre jour, le paternel s'est retrouvé à l'hôpital: pétage de gueule à vélo, il a fallu lui opérer la main gauche, pose de broche et plâtre pour trois semaines. je l'ai rejoint le soir, après avoir passé l'après-midi chez ms et mr G. il allait devoir passer la nuit à saint-luc pour être opéré au matin. il fanfaronnait. le lendemain, en venant le rechercher, il m'a raconté les deux, trois feintes qu'il a pu sortir au chirurgien, et aux infirmières. pas toujours dans la finesse... mon père...
ado, comme tout le monde j'imagine à cet âge-là, j'étais parfois gêné des blagues hénaurmes que le paternel osait. aujourd'hui encore, je suis obligé de souffler. "pfff, t'es lourd, pa". fais pas des blagues d'intello, mon père. c'est sa façon à lui de rappeler d'où il vient. il a pas la carte du PS: il n'en a pas besoin. le popu, "les masses laborieuses", il connaît.

... samedi, à la caisse du colruyt. le voilà qui commence à discuter le coup avec le jeune gars qui pointe les articles: le mec, il doit en voir passer des clients, pas toujours agréables, à sa caisse, qui le regarde de haut transbahuter les "grosses courses" du week-end d'une charrette à l'autre, avec les gamins qui braillent, la femme qui chie.
c'est donc au tour du pater. il lache deux, trois phrases. j'entends pas bien ce qu'ils se disent, mais j'ai compris que mon père tutoie son interlocuteur. le gars, il aurait pu avoir toutes les raisons de le prendre mal ("c'est pas parce que j'ai un boulot de con à trente tickets qu'on a gardé les cochons ensemble"). avec la plupart des gens, cela aurait d'ailleurs été le cas, j'en suis certain. pas avec mon père.

(et lui, qu'est-ce qu'il pense de moi, mon père? est-ce qu'il trouve parfois que je suis devenu trop pète-sec, trop intello déconnecté de la réalité?)

ps: bilan fête des pères 2005: un noeud de serviette, un porte-clé, et une pince à barbecue en bois. qui dit mieux?

mercredi, juin 08, 2005

perfecto

Philippe Manoeuvre est culte. Que ce soit pour ses apparitions dans "Les enfants du rock" (que je regardais du coin de l'oeil, faisant semblant de dormir dans le fauteuil du salon) ou ses papiers dans "Rock'n'Folk" (premières lectures rock, en même temps que Best et Rock This Town, remember?). Le gars est toujours là, et ses avis sont plutôt bien vus en général, ou en tous cas "entendables". Mieux: je me mets même à relire son magazine, tant les "Inrocks" peuvent aujourd'hui me fatiguer.

Tout à l'heure, je l'ai eu au téléphone. Accent parigot poussé à fond. Je l'imagine sans peine avec son perfecto, affalé sur sa chaise. "Est-ce que Bono n'en fait pas trop?" "Pffff, alors là, on n'en a vraiment rien à foutre.", répond-il. Et il a putain raison...

jeudi, juin 02, 2005

sacrifice matinal

être père, c'est aussi:

- laisser son fils manger le dernier yaourt à la pêche (oui, oui, celui que vous aviez pourtant pris soin de planquer au fond du frigo)