celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

samedi, décembre 31, 2005

happy

juste une petite lichette:
- pour signaler que j'émerge
- ajouter une note qui me permettra d'arriver presque à la moyenne de deux par semaine pour cette année. so pathetic
- et fuuurt, les choucroutes, it's new year's eve. donc le meilleur pour toi, enfant du soleil et du vent, et pour tous ceux qui comptent autour toi.

lundi, décembre 19, 2005

geschlossen



c'est charrette, ma clette.
ça summit et ça base jusqu'à la fin de la semaine.
le nez dans le guidon, on s'accroche et on serre les dents jusque là.
hasta la vista baby

lundi, décembre 12, 2005

keep it simple



c'est une pub pour des écrans télé. un truc formidable, simple et beau à la fois, où l'on voit des milliers de balles magiques lachées dans les rues de san fransisco.
l'excellent chryde a été un des premiers à en parler et à s'extasier.
aujourd'hui, la video du making of est disponible sur le net, et, passé les commentaires neuneu de mecs de la marque qui a payé le spot, on se dit que les gars sur le tournage ont dû se marrer comme des gamins. le pied.

vendredi, décembre 09, 2005

tavernisation du jeudi

normalement, les jeudis soirs, c'est pas fait pour ça.

soirée sur les rails, bien entamée: vaisselle, pizza moza maison, interview à dérouler, mails à checker...
et puis, vlan. 21h45: blake (et mortimer) qui téléphone: "oscar tramor, rendez-vous au saloon, ou t'es un rat mort"
un jeudi soir... le guet-apens parfait. parfaitement improbable surtout. alors voilà, les derniers couverts essuyés, j'ai filé.

sur place: les deux corrupteurs précités, le wap, mr c (remember the confetti's?), y una chica chica des "années collège". dans les baf', du bon vieux rare funk qui sue. sur la tab', une, deux, (trois? chais plus) chimay bleue. la soirée est en bonne voie de tavernierisation. meilleure vanne de la "naïte" à mettre au crédit, du prince de gauguin, grand-duc de boondael: "p'tain chpeu plus faire de jogging..." "pourquoi ton ipod est cassé?". respect.

un moment, il a quand même fallu vider les lieux. kisses goodbye. ma gueule dans la chée de boondael. ma gueule dans le mur du cimetière à côté duquel je pisse. dans les écouteurs, ça balance pas mal, merci. le froid qui réveille. juste avant de bifurquer vers mes terres, suis dépassé par l'homme à la vespa. je suis bien.

(encore merci au mauvais génie qui a pensé à téléphoner. cela dit, moins fier ce matin. vendredi=jour de la muerte. say a little prayer for me)

mercredi, décembre 07, 2005

sans chemise

je travaille dans une entreprise formidable, où ses plus brillants esprits peuvent se permettre de travailler en caleçon.
tant que ça dure...

lundi, décembre 05, 2005

le plus grand


au départ, on n'en a pas grand-chose à foutre. le plus grand belge, franchement. sans compter qu'il ne sera peut-être pas le même selon qu'on habite au nord ou au sud.

l'autre soir, était désigné le plus grand belge selon les flamands. résultat: pater damiaan-le père damien. ok, d'accord, pas de quoi se rouler par terre. le débat, après l'émission, était plus intéressant. où l'on fit remarquer combien le choix du père damien était original, ou en tout cas révélateur de la belgique. en france, on a élu de gaulle; en allemagne, adenauer; en angleterre, churchill. ici, rien de tout ça. on a choisi un petit prêtre, certes sympathique et auteur d'un combat très noble, mais qui n'a certainement pas l'aura des plus grands "étrangers". (à regarder la liste des évincés, et selon ces critères, on aurait pu choisir léopold II, mais franchement qui est prêt à cautionner un vote pareil?; ou p-h spaak, mais là, c'est sa "bonhomie" qui le met hors concours). pas de personnalité imposante à se mettre sous la dent donc. et du coup une absence qui est aussi symptomatique d'un pays (vaderland) sans véritable identité, en tout cas paternelle (vader).


(pour info, eddy merckx s'est classé troisième. mark uytterhoeven, qui défendait la cause du champion, a eu ce bon mot au sujet de la "victoire" du père damien: "il ne lui manque que d'avoir été fait saint. mais je viens d'avoir eddy merckx au téléphone: il est ravi de sa troisième place. voilà, vous l'avez votre miracle: eddy merckx content de la troisième place, on n'a jamais vu ça!"