celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

mardi, février 28, 2006

how do you dance


4 heures du mat', j'ai des frissons. ou en tout cas une légère barre au front (une soirée au vin blanc, such a good idea, really?).

ouverture de la porte tout en douceur, entrée sur la pointe des pieds, rangement du déguisement de dance-floor killer dans la plus grande discrétion. et là, lumière: theo déboule dans le couloir, fonce aux toilettes. trop tard... changement de pijama, retour au lit. pendant ce temps-là, le grand-frère se réveille, pleurniche: sa narine bouchée l'empêche de bien dormir. un coup de spray nasal, mouchage.
tout le monde est de retour dans son lit. il fait calme. clubbing daddy peut se glisser dans son lit.

vendredi, février 24, 2006

liège


j'ai pas dû aller plus d'une dizaine de fois à liège
- le souvenir, gamin, de passer par le centre en voiture, en revenant de je ne sais où.
des images de foires, et d'autoscooter.
- une ou deux manifs d'étudiants
- quelques concerts à la soundstation. deux, trois interviews aussi.
- une visite au village de noël, il y a 2, 3 ans quand Emile MPenza jouait encore au Standard.

hier soir, à seraing. les usines illuminées le long du fleuve. les gigantesques tubes qui serpentent entre les maisons.
un peu avant, le pont de fragnée. "Si tu as le temps tu jettes un oeil à ta gauche, c'est une de mes vues favorites de Liège", était précisé sur l'itinéraire à suivre. de fait. waow. big city lights.


(la boucle est bouclée. ai revu ce soir-là zita swoon au cc de seraing, et c'était toujours très bien)

vendredi, février 10, 2006

the night


depuis quelques jours, ces paroles me hantent.

"you're a bedtime story
the one that keeps the curtains closed
I hope you're waiting for me
cause I can't make it on my own"





(le titre: "the night". le groupe: morphine.
je sais en fait très bien pourquoi ces mots me trottent dans la tête.
mardi, zita swoon l'a reprise, piano-voix, poignant, à la fin d'un concert magnifique.
le groupe au centre du public, amplification minimale. moi, au 2e rang, à 1 m des choristes, trois soeurs belles à damner un saint. quand elles se sont retournées vers nous, le mec devant aurait bien sauté au-dessus de la rambarde si sa copine ne l'avait pas retenu. c'était classe et ludique à la fois, vraiment bien. après, on a bu un verre au bar, un autre backstage où le papa des choristes continuaient de mitrailler avec son appareil photos. puis on est reparti. j'ai repris le métro. j'avais la vessie au bord de l'explosion)

jeudi, février 09, 2006

flatulence

au départ, ce brol n'est pas censé être aussi lent et laborieux.
là, ça se traîne, c'est poussif. alors que ça devrait être facile, évident, rapide et péter les posts à la cadence qu'imprime pour l'instant mon côlon sur ma production gazifère personnelle.
je m'étais même toujours promis de ne jamais écrire de billet sur le fait d'écrire des billets, c'est dire.
on va donc arrêter de chipoter, non?

dimanche, février 05, 2006

fulgurance

ce soir-là, on devait peut-être avoir plus que d'habitude la gueule de trentenaires un peu usés.
quand est arrivé le première cruche de mojito, les nains à la table d'à côté ont ri dans les trois poils qui leur servent de barbe. quand est arrivée la deuxième, ils se sont un peu calmés. sauf un p'tit con, ricanant. "et quoi, chaque fois que vous venez, vous en prenez chacun une?". à côté de lui, le héron en free style, comme on l'adore: "wouaip, et puis on va se tirer une branlette". calmé, le nabot.

mercredi, février 01, 2006

kill them young

j'allais pondre un post énervé sur les empaffés qui bloquent le chemin sur les escalators.
ces mous du cul pas foutus de se ranger sur le côté, ces handicapés du cerveau incapables d'imaginer que, oui, il y a moyen de monter un escalier, même s'il est roulant.
j'allais donc m'énerver, et puis je suis tombé là-dessus.