celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

samedi, septembre 30, 2006

les cowboys et les indiens

tout à l'heure, les gamins jouent ensemble.

- ok, moi, chuis zorro
- d'accord, et moi je suis sarko

...

mercredi, septembre 27, 2006

page de pub

tout à l'heure, dans le bus, une publicité pour une école de langues.
"Les francophones ne veulent pas apprendre le néerlandais? Chiche!"

(c'est un juste retour des choses. les politiques usent tellement de la pub et de ses slogans, qu'elle-même peut bien rebondir sur les leurs.)

lundi, septembre 25, 2006

kramer vs kramer


ce matin, à l'école, dans la classe du régent, une gamine toute mignonne, discute avec sa mère.
la sonnerie retentit, il est temps de quitter la classe.
la mère alors: "allez, mon trésor, à la semaine prochaine"

(je sais bien que c'est affreusement banal, que cela vaut souvent mieux pour tout le monde, mais quand même, ça m'a poursuivi une bonne partie de la journée)

vendredi, septembre 22, 2006

wine & music

vous savez de quoi j'ai envie?
d'écouter de la musique un peu bourré, un peu fait.
on ne goûte jamais mieux la musique que légérement alcoolisé, les sens aux aguets.
ça fait longtemps.

lundi, septembre 18, 2006

cars

la journée sans voiture. chuis pour, sans blague.

cela dit, qué bordel, buddy.

au départ, c'est ce qui frappe, c'est vrai, c'est le silence.
mais pas très longtemps.
les voitures qui roulent, laisser-passer ou pas, se font injurier; les vélos tracent comme des cons; les gens s'entassent dans des bus, dont on a à peine augmenté la fréquence, et dont un sur deux respecte à la lettre la limitation à 30km/h; sans compter, tout ceux qui chient clairement de ne pouvoir se passer ne serait-ce qu'une dizaine d'heure de leur machine.
tout le monde parle de ça, s'énerve, monte sur ses grands chevaux.

on est loin du trip peace and love, le truc pépère, tranquille, bobo-ecolo paisible.
on peut laisser sa bagnole au garage, pas forcément sa connerie. (oh oh oh, vise-moi cette chute, buddy)

vendredi, septembre 15, 2006

tourbillon

Entendus ces deux derniers jours, dans les couloirs de l'école:

"j'en ai marre, mon fils n'aura jamais d'ordre. regardez ce bordel dans son bureau, c'est à désespérer. il se contrefout de ce que je lui dis. il me rend dingue"

ou encore, ce matin même, cette mère, folle de rage:
"pauline, t'es vraiment chiante. quand t'es comme ça, j'ai envie de te casser la figure"

Comme du fonctionnement d'un couple, il ne faudrait jamais juger les parents. Cette mère qui pète les plombs, je l'ai toujours trouvée très sympa. J'aurais peut-être pu m'étonner de la violence de sa réaction. Mais en fait, même pas. Je la comprends. Dans l'hystérie du matin, il y a trop de choses en jeu, trop de tâches à accomplir, trop de relations avec lesquelles il faut jongler (celles avec les profs, avec les enfants, entre parents...) pour que tout cela se passe tout le temps dans le calme et la sérénité.
Se réveiller, les réveiller, se laver, les laver, s'habiller, les habiller, manger, préparer les picnic, les cartables, signer le journal de classe, glisser les sous de l'excursion, remplir le talon à remettre au titulaire, partir (souvent en trombes), saluer les uns, saluer les autres, poser une question au prof, conduire le grand en haut, raccompagner le petit en bas, prendre un peu de temps avec chacun...

on n'est pas impunément parent

mardi, septembre 12, 2006

a forest



Cher Bob,


Je suis retombé par hasard à la radio sur "A Forest". Un putain de morceau, hein. La batterie qui claque, monotone; le clavier claustro; le double effet basse (l'une métallique, l'autre toute rebondie), ta voix geignarde, et pan, tout ça dans ta face... C'est pas que je l'avais oubliée (ce disque, "seventeen seconds", cette chanson surtout, on l'a usée jusqu'à la corde, en groupe ou tout seul, couché sur le lit, scrutant le plafond, en attendant que ça passe).
Mais là, on est quand même en 2006, merde. J'ai refait ma vie, tu comprends. J'ai des enfants, une femme. De quoi j'ai l'air quand je reprends chaque parole à tue-tête, ou que je muse chaque nuance du solo de basse? Hein, de quoi j'ai l'air?

Ton obligé,

L.

PS: c'est super énervant, cette manie que tu as pour l'instant, de ressortir tout tes albums en version deluxe, ceux-là même qu'on a déjà, parfois en deux exemplaires.

lundi, septembre 11, 2006

9/11

ce matin, je suis passé devant l'école communale en bas de la rue.

il y a 5 ans, j'avais quitté le boulot plus tôt pour faire une visite de ladite école, et voir si on allait y inscrire le prince-héritier ou pas.
au bureau, toutes les télés avaient été allumées, et bientôt je recevais un mail de W. (il avait juste dû écrire un truc du genre: "t'as vu à NY?").
arrivé à l'école, les profs aussi ne parlaient déjà que de ça, et en rentrant, j'ai allumé encore le poste jusqu'au soir

(plus tard, j'allais voir le concert de air aux halles de schaerbeek, dans cet atmosphère bizarre de monde qui bascule)

dimanche, septembre 10, 2006

zondagse hallucinatie


deze avond, heb naar de "pfaffs" gekeken. very deep flamoutch attitude om het weekend af te ronden.

verrassing: op een moment, heeft de realisateur de muziek van girls in hawaii, de waalse band, gebruikt.
nog meer: dertig seconden later, kunnen we ghinzu horen.

can you believe it?

lundi, septembre 04, 2006

telex de rentrée



le régent fait de la fièvre et a passé sa 2e journée d'école à la maison
le président n'est pas loin d'être dans le cake, poussé dans les cordes par ce qui ressemble à des coliques aigues
personnellement, mon mal au crâne se précise, et demain c'est le retour au boulot

ou quand le kick de la rentrée s'éloigne avant même de l'avoir croisé...

dimanche, septembre 03, 2006

walkyrie

j'adore
- quand les nuages blancs chargent sur le ciel bleu nuit

(on est de retour. pas pressés de replonger, de réaccélérer le rythme. alors on va y aller sur la pointe des pieds)