celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

lundi, janvier 30, 2006

not guilty


ce matin, 9h, tribunal de police. motif: une amende impayée pour "usage abusif des feux antibrouillard"

ce qui aurait pu se passer: "votre honneur, maître, monseigneur, grand schtroumpf, si j'ai utilisé mes feux antibrouillards de manière abusive - c'est possible, je ne m'en souviens pas -, la façon dont les keufs m'ont verbalisé l'est tout autant - ça c'est certain. c'est vrai, quoi, merde, votre magnificence."

ce qui s'est passé:
le juge: "mr le procureur, pouvez-vous nous lire l'infraction retenue"
le procureur: "et bien, mr h a négligé d'allumer ses feux en pleine nuit"
le juge: "ah ben non, le pro justicia indique au contraire un "usage abusif des feux antibrouillard"
le procureur: ...
le juge: "ah ben oui"
le procureur: ...
le juge: "bien, mr h, étant donné qu'aucune charge claire n'a pu être fixée, je prononce l'acquittement"



yiiiiiiiiiiiiiiiha!

jeudi, janvier 26, 2006

munich


lundi soir. avant-première de "munich" à louvain-la-neuve.

ah LLN... après deux tours du "périph'" local (ah ah ah), on se décide pour un parking. tout neuf, tout propre, tout payant, avec même de la musique. toujours sous-terrain, mais sans plus d'odeur de pisse, ou de gerbe.
on prend l'ascenseur. sortie par l'Esplanade, le nouveau centre commercial local. "shopping mall" tout neuf, tout propre, tout payant, avec même de la musique. mais pas grand-monde pour le visiter. ok, il est déjà 19h30. mais quand même... en tout cas, ça vous change de l'aldi...

louvain-la-neuve est une ville bizarre.
elle l'est encore plus maintenant qu'elle essaie de se la jouer grande fille.

ps: c'était bien "munich". du spielberg bien dark. avec une chouette reconstitution des années 70. bon, ça dure 2h45, mais ça passe comme une couque. (bon d'accord, il a quand même foiré sa scène de cul à la fin, mise en parallèle avec le dénouement de la prise d'otages. au bord du grotesque)

dimanche, janvier 22, 2006

out of time


le dimanche, c'est fait pour passer du vinyle.
replonger la main dans la collection de 33T et en sortir ce maxi génial de TTDA.
et puis retomber sur "out of time" de rem, le premier disque que j'ai dû acheter d'eux.

rem, j'ai un peu laché ces derniers temps. il paraît que les derniers ne sont pas fondamentalement mauvais. peut-être simplement plus aussi définitifs.
quant à "out of time", cela faisait plusieurs années que je ne l'avais plus écouté. sans doute parce que, par ailleurs, j'ai été trop gavé de "losing my religion" et "shiny happy people", qui, en plus, ne sont pas les préférés de la maison.
et puis voilàtipa que tout à l'heure, sans grande explication, ma main s'est dirigée vers le disque en question, pour le sortir de son hibernation.
et là, c'est magique.
redécouvre des pépites oubliées.
me rappelle combien j'ai pu les écouter.
comment elles m'ont, malgré tout, longtemps accompagné.
combien elles ont pu me remuer.
comme retrouver des vieux potes.

ps:
-à propos: je ne remercie pas l'ahuri qui a commandé l'autre soir une dernière tournée de chimay blue... ouch!
à l'unanimité, la punch line de la soirée: "tu auras bien le temps de te taper des bonnes femmes de 45 ans quand tu auras 45 ans"
dans mes bras!

jeudi, janvier 19, 2006

avant-garde


tout à l'heure, à cette expo, la guide qui explique à son unique visiteur, le "carré noir sur fond blanc" de malévitch.
- "ok, d'accord, mais après un truc pareil, on ne peut plus rien faire", fait remarquer l'amateur un peu balourd.
- "ah ben si, justement", s'enthousiasme la guide
- "..."
- "le "carré blanc sur fond blanc", quelques années plus tard"
- "..."

ah ah ah

lundi, janvier 16, 2006

brève de bureau

l'autre jour, un collègue/ami demande: "et toi, t'as un blog?"
moi: "euh, ben, euh, non..."

mercredi, janvier 11, 2006

7e ciel

d'un côté, 7e ciel.

de l'autre, une soirée qui part un peu n'importe comment et qui se termine avec un chimay smile. entre-temps, il y a donc eu, notamment, deux bières bleues, un bolo, lou reed qui chante "satellite of love" et al green qui murmure "simply beautiful" (un viagra musical, à donner la trique à un eunuque). et puis, surtout, un tout grand numéro de Mr V.: de l'aventure, de l'amour, de l'amitié, des rebondissements et du sexe, léger et profond à la fois. oh oh, sûr qu'ils n'auraient jamais osé proposer un scénar' pareil, à la retebe.
Mr V., you make my day.

lundi, janvier 09, 2006

sunday bloody sunday

p'tain, y a des jours comme ça.
hier.

- 11h: le moule à quiche, que j'avais laissé sur l'évier, glisse, et se viande par terre.
- 13h30: je ressers theo. au passage, je prends mon verre de cidre et le gicle sur le cartable de hugo.
- 18h: mon père ne m'a jamais aussi bien coupé les cheveux. je veux repasser moi-même une dernière fois la tondeuse sur le côté. et ne remarque pas que big daddy a déjà retiré la grille...

on est lundi. jour de la rentrée. et seul un pansement peut atténuer la gueule de petit fasciste que je me paie, côté droit.
2006? comme c'est parti là, ça va chier.

dimanche, janvier 08, 2006

carnet de l'avent

"mon rêve s'est réalisé"

hugo, 07/01/05

vendredi, janvier 06, 2006

l'homme de la mancha negra


viens de voir un bout du dvd de la mano negra. suis maintenant devant un documentaire sur brel.
fan des uns, fasciné par l'autre.

pourtant il y a toujours ce petit truc qui me chipote chez ces artistes. comme si toute la force qu'ils ont dû mettre pour poursuivre leur rêve, tous les sacrifices qu'ils ont dû consentir, se transformaient en arrogance. cette sorte de complexe de supériorité insupportable.

mercredi, janvier 04, 2006

l world

pour patienter avant la deuxième saison de "lost", à la casa della houbi family, on se mate "zorro", coffret de la première saison offert à mister t. il est bien question ici de la série des années 60, certes colorisée depuis, mais qui a gardé toute sa fraîcheur (ce fameux générique avec zorro sur tornado qui se cabre au moment où un éclair déchire le ciel, tel le "z" de zorro. trop fort). ça c'est pour les longues après-midi enneigées.

pour les soirées, quand les petits nenfants sont couchés, avec ma mie, on regarde "the l word", sorte de version lesbienne de "queer as folk".
j'écris "on", mais c'est évidemment plutôt miss c. qui suit de manière assidue. j'avoue avoir eu plus de mal à rentrer dans la série. pas tant à cause de ma condition masculine qui m'aurait exclu d'un univers quasi uniquement féminin. au contraire (puis c'est bien connu, les mecs, ils aiment bien ça, deux filles qui s'embrassent, hein les gars, et à ce niveau-là, ça y va, voire plus si affinités, à vous défriser le moindre poil de la moquette).
non, le truc qui est un peu gavant, c'est que tout ce petit monde évolue dans des sphères très friquées, forcément un peu arty. on évite le cliché de la camionneuse, pour en enfiler un autre (même s'il est vrai que la population homo est souvent "jeune, urbaine, et à fort pouvoir d'achat").


soit. cela n'empêche pas de jeter un oeil. d'abord, parce le culot de la série reste tout de même assez réjouissant (imagine-t-on pareille audace par ici? évidemment non). et puis l'autre jour, il y a eu cette scène assez comique où alice et dana ont voulu s'ébattre, déguisées en capitaine stubbing et julie, de "la croisière s'amuse".
enfin, parmi le casting, on retrouve non seulement pam grier ("jackie brown"), mais aussi jennifer beals! vi vi, jennifer beals de "flashdance" (il y a cette scène merveilleuse dans le film "caro diaro", où nani moretti la croise, lors d'une de ses ballades en vespa dans les rues de rome. "you'rrrre jenniferrr biils, from zi "flashdânse" movi, no?", l'interpelle-t-il, hystérique). en tout cas, je ne sais pas ce qu'elle a fait toutes ces années, mais elle n'a quasi pas pris une ride.
bon sang, ce que cette femme est belle. gorgeous.

dimanche, janvier 01, 2006

pilules bleues


j'achète jamais de bd. par contre, on m'en offre régulièrement. j'ai de la chance: c'est la plupart du temps très bien visé (mes amis ont bon goûts, did you not know?)
avec les congés, me suis donc attaqué à la pile qui attendait sur le côté. verdict du jury: pilules bleues (éd. Atrabile), offert il y a trois mois par un ami précieux, gagnant haut la main.
le récit est (ou se présente comme) autobiographique (ouïe), et parle d'amour (ouch), de mort (argh): ou quand la copine dont l'auteur s'entiche (tiche) est porteuse du virus HIV. tout comme son fils, qu'elle a eue d'un premier mariage.
du lourd donc, voire du misérabiliste un peu pénible.

et bien pas du tout. sur cette corde raide entre sensibilité et pudeur, l'auteur, frederik peeters, fait des merveilles. on n'échappe à aucun des épisodes attendus (la question du cul, la relation avec les gamin...), mais à chaque fois, on évite le cliché. c'est touchant, et même parfois drôle (le personnage du médecin). une très belle surprise, que je dis.

(en 2006, je finirai "don quichotte" (ah ah ah). et je lirais bien des bouquins de cette dame, kristien hemmerechts. mais en français ou en néerlandais?)