berlin (18/06/07)

Pfff, ké chaleur. J'en ai presque baissé pavillon. Lou Reed donc, à Forest, pour rejouer "Berlin", un album de 1972. (p'tain, 1972! clairement, chuis en train de virer "classic rock", c'en devient pathétique). Bref, l'album dans son intégralité, dans l'ordre, déroule son fil narratif sans broncher. C'est pas vraiment attirant, non, mais intriguant, oui, ça d'accord. Au final, c'est même assez agréable de se laisser prendre par cette lumière sombre (ouch!), de se laisser avaler par le trou noir. Bon après, en rappel, trois scies éternelles, mais un peu trop youplaboum pour convaincre. Dommage.
A la sortie, le soleil se couchait à peine. En remontant vers la bagnole, j'ai bien senti que les semelles de mes chaussures, de plus en plus fines, sont sur le point de lacher.

werchter

l'autre soir, concert des Stones. le soleil qui se couche sur le platte land; dring, dring, les vélos au loin qui longent le canal; mon père et moi qui coupons à travers les champs pour rejoindre la prairie du concert

nee

vient de voir la représentante du parti flamand NEE. Je ne connaissais pas. Son but: ne pas être élu et dans la foulée fournir la possibilité de ne pas donner sa voix aux partis traditionnels, en votant pour eux, sans passer donc par le vote blanc (qui est malgré tout redistribué aux partis gagnants). Bref un vote contestataire,qui sent presque bon.
Le plus drôle: la présidente s'était engagée en cas de victoire, non pas à créer 200 000 jobs, mais bien 400 000 blow jobs. Ah ah ah ah.