james brown

Je me rappelle l'avoir vu lors d'un concert au marktrock sur l'oude markt de louvain. C'était terrible: malgré son âge, c'est toujours dans les morceaux les plus rapides qu'il était le meilleur. Qu'il ralentisse le tempo et ça sentait vite le patchouli, un truc pour vieux. Par contre, quand il accélérait, qu'il donnait dans le funk serré, il restait absolument épatant.

Le rythme, le rythme, le fondement de tout. Ce gars est un de mes héros.
Exemplaire parce qu'il ne l'était certainement pas. Petit, irascible, coiffé comme une merde une fois sur deux, violent,parfois avec madame, roulant pour reagan dans les années 80... seulement voilà, une partie de lui, marginale peut-être mais qu'il a su exploiter à fond, était géniale. Son chef-d'oeuvre.

white christmas

Comment leur faire comprendre, aux deux arsouilles, que Noël ne sera peut-être pas blanc? Comment leur expliquer, hein, que le cahier des charges est loin d'être rempli à chaque fois, et risque même fort de l'être de moins en moins? Et puis que foert, hey, ho, c'est pas disneyland ici non plus?

Donc, dimanche. Après son bain, j'amène le dragon dans le salon. L'odeur d'épicéa, les lumières éteintes, sauf les loupiotes du micro-sapin. Le dragon donc, qui se fout généralement pas mal des choses qu'on peut agiter devant lui, là, il semblait tout à coup fasciné par l'arbre illuminé, les boules qui scintillent. Comme quoi, ça marche à tous les âges.

("y aura-til de la neige à Noël?" vous avez-vu ce film? À l'époque, ça m'avait... glacé. Très mal à l'aise. Bizarrement j'ai retenu le nom de la réalisatrice, sandrine veysset, qui n'a plus fait grand-chose depuis, ou je me trompe?)

moi belgique

La Flandre indépendante, le roi qui embarque à Melsbroek... ah ah ah... J'ai tellement souvent tendance à trouver la rtb planplan que sur le coup, ça m'a bien fait marrer leur "docufiction", ou en tout cas ce que j'en ai vu (et même avec ses ficelles qui me semblaient pourtant bien grosses). Un truc bizarre, pas vraiment moderne, un peu maladroit, mais plutôt couillu. Interpellant moins par son contenu que par les réactions qu'il a déjà suscitées (les gens qui descendent dans la rue, qui appellent leur famille de l'autre côté de la frontière linguistique, les politiques furibards). Curieux aussi d'entendre les noms d'oiseaux qui vont voler demain à reyers.

tout de même:
- faire voter ensuite par sms, à 50 centimes le message. Sur une chaîne publique, ça fait tâche
- pas terrib' non plus le débat qui suit, où l'on ressort le has-been happart et l'insupportable maingain.

on va se coucher, y réfléchir un peu et on en reparle?