celophane

C’est l’histoire d’un pâtissier, trotskiste, dans les années 50...

lundi, octobre 24, 2005

la chaussette de proust

étrange expérience au saut du lit, ce matin.
une paire de chaussettes qui traîne. vieille? nouvelle? le test olfactif est requis.
et là, une série d'images qui défilent. de dessins animés. satanas et diabolo. des albums à vignettes autocollantes. ai une très mauvaise mémoire. mais sur coup-là, c'était back in the 70's.
abasourdi, j'ai resniffé pour préciser le souvenir. et là, plus rien. merde.

(c'est comme la crème solaire. me rappelle à chaque fois les vacances en espagne au début des années 80, et la jolie française de 14 ans qui m'avait tapé dans l'oeil.)

lundi, octobre 17, 2005

été indien

à la maison pour récupérer le dimanche presté hier.

sex, sea and sun, c'est le soleil qui dicte sa loi
voilà donc une journée où je ne vais même pas essayer de me mettre la pression pour faire ce que je devrais faire
voilà encore une journée où je ne vais même pas essayer de faire une liste des choses que je devrais faire (pour bien faire)
voilà une journée qui impose la plaie-liste du jour: otis redding à fond les ballons

jeudi, octobre 13, 2005

storm is not the weather

reviens de l'ancienne belgique.
ambiance des grands soirs.
combien de fois j'ai dû voir dEUS? cinq? six fois?
là, ce soir, c'était vraiment très bien. une version d''instant street" d'anthologie.
qu'est-ce que ces mecs peuvent avoir la classe...

flappy

ouhhhh, suis pas loin d'en avoir plein le cul. ça plane au-dessus de la tête, ça dessine des grands cercles, ça s'apprête à vous fondre dessus.
et kwè? c'est pas possible un truc pareil (on va pas se plaindre quand toi y en aurais pu être un pauve petit paki enseveli, ou un moustachu iraki explosé, merde à la fin). Pi y fait même pas moche, pi y en a même pas crouler sous le boulot.
à tout seigneur, tout honneur, tout de même: suis le premier sur la liste des personnes qui me font chier. ouh oui, qu'est-ce que je me fatigue. j'irais bien faire un tour ailleurs.

l'autre jour, ai interviewé jérémie kisling, un trentenaire suisse francophone qui souchonne de la chanson pour trentenaire francophone. sympa.
("youpi, je fais wah-wah" chante-t-il sur "je guide tes pas". magnifique.)

lundi, octobre 10, 2005

0-2


longtemps je me suis couché de bonne heure...

et puis j'ai commencé à regarder le foot. le schéma était toujours un peu le même: mon père qui râlait parce que ça ne jouait pas assez bien (il avait souvent raison, qu'est-ce qu'on a pu en voir de mauvais matchs); moi qui tempère, qui veut y croire jusqu'au bout.
j'ai bien peur que ça n'ai pas beaucoup changé.

(sauf qu'aujourd'hui, je me retrouve la plupart du temps seul devant l'écran. la femme de ma vie est très tolérante, mais s'habitue mal à mes stress de match. je la comprends: même samedi, j'ai réussi à m'emballer, alors que, honnêtement, c'était plié d'avance. merde.)

(qu'est-ce qui est le plus rongeant? le fait de se réveiller le matin en grognant après le "waterloo" de la veille. ou celui de savoir qu'on ne pourra pas s'en empêcher justement. c'est deux fois plus honteux: ruminer et culpabiliser de ne pas pouvoir faire autrement. et même pas l'excuse d'être brésilien...)

jeudi, octobre 06, 2005

une vie de chien

















parlons peu, parlons politique.

zavez vu van cau hier soir? l'ai trouvé plutôt convaincant. fou non?

c'est mon bon fond. le même qui me fait encore croire que voter est important, que cela peut même parfois changer les choses. et penser que la plupart des politiques essaient honnêtement de travailler pour la collectivité. de ces temps-ci, cela relève presque de l'utopie. évidemment, il y a le pouvoir, l'ivresse que cela doit procurer. mais il y a aussi les semaines de 50 heures, les coups bas... voilà pour mes naïvetés

y a des mecs qui piquent dans la caisse? ben ouais, rien n'est simple. ils sont comme tout le monde. pas pire, pas mieux. c'est rassurant. voilà pour mes fatalismes.

l'autre soir, avec quelques verres de plus, on aurait pu pousser la discussion plus loin. pour l'instant, on en reste au billet radio d'hugues le paige de ce matin. pas mieux.

mardi, octobre 04, 2005

hugo


c'était il y a donc six ans. un 13 septembre.
on ne l'attendait pas si tôt, alors voilà. accès de panique. les jambes qui tremblent, les mains qui transpirent.
en quelques heures, c'est le monde entier qui vacille: il ne sera plus jamais le même (parce qu'on ne le verra plus de la même façon, c'est sûr).
finalement, il déboule du champ de bataille en braillant. on l'emmène. bientôt, il est lavé, pesé, il peut rejoindre l'étage des prématurés. moi, je suis le mouvement, un peu con, un peu penaud, avec l'impression que le nouveau costard est légèrement trop grand.

il est calme à présent. s'il n'y avait ses yeux. deux yeux énormes qui m'accrochent, grand ouverts, inquiets, qui me demandent ce qui se passe, ce que c'est tout ce bordel. et moi, qui pour une première rencontre, essaie de ne pas le décevoir, de ne pas lui montrer que, putain, je suis aussi paumé que lui.
alors voilà, on en est là, dans le couloir de l'hôpital. lui et moi. et pour la première fois, j'ai une petite idée de ce qu'est que d'être père.

(aujourd'hui encore, il suffit que je ferme les yeux pour voir les siens grands ouverts)

lundi, octobre 03, 2005

olga et les chiennes des ss

en ce moment, dans le poste, hard-fi, groupe anglais qui rêve de conquérir le monde, un de plus, pas le premier ni le dernier. à sa décharge, un premier chouette album, de la pop de lads plutôt bien foutue. notamment cette chanson "living for the week-end".

for me, le dernier en date, ça donnait un peu près ça

- descente sur le "tavernier". gros effectif, avec une solide défense (descente?), un bon entrejeu mais surtout une attaque à la force de percussion imparable. l'arbitre a dû arrêter la partie à 3h. c'était pas faute de combattants. (mais putain, c'est quand qu'on danse?)
ai retenu cette fulgurance: "tu l'as mis où ton lit finalement?" "ben, dans ma chambre". magnifique.

- me suis déguisé en slipman pour les gamins. gros effet.
c'est fou ce qu'on peut faire pour amuser la galerie quand on est père. et fatigué.

- parfois, l'amitié c'est simple comme un plateau de chorizo et un verre de vin rouge.

fin de l'interlude

ok, d'accord, on peut s'y remettre.
en fait, on n'a pas eu le temps de vraiment tout ranger, y a même encore pas mal de trucs qui traînent, et on a découvert des trous dans la caisse. mais puisque le mojito a coulé et que le soleil est de la partie...