tiersen
une légende familiale veut que, petit, je pleurasse (pleurai? pleurais?) à chaque fois que j'eusse entendu (entendai? entendasse?) des violons.
aujourd'hui, invariablement, c'est la musique de yann tiersen qui me fout le bourdon grave. cela ne manque jamais: deux mesures, et hop, moral plombé, ventre noué et mélan-coliques.
ce matin, à l'école, pour démarrer la classe, pas de sonnerie stridente, mais un morceau de la bo d'amélie poulain. de yann tiersen. et moi, de me liquéfier... après avoir laissé son frère, j'accompagne theo dans sa classe de maternelle. il grommelle, me dit quelque chose que je comprends pas, puis commence à pleurnicher. je le soulève et le serre contre moi. à ce moment-là, je ne sais pas lequel a le plus besoin de l'autre.